pourquoi faire des robots de dinosaures permettre d’avoir des réponses sur les grandes théories de l’évolution ?

Dans les musées où sont entreposées des squelettes de dinosaures, des représentations en taille réelle sont souvent associées, afin que le public puisse avoir un aperçu plus concret de la taille et de la corpulence de la créature. Le passé et le présent se rejoignent le temps d’une visite dans un lieu dédié. L’imagination du visiteur est franchement sollicitée.

La robotique paléo-inspirée

Cependant, un nouveau domaine, celui de la « robotique paléo-inspirée », intéresse de plus en plus les chercheurs, car il pourrait avoir un apport scientifique sous-estimé jusqu’alors. En effet, selon eux, cela pourrait aider les scientifiques à découvrir comment les dinosaures se déplaçaient, à quelle vitesse ils pouvaient aller, quelle quantité d’énergie ils utilisaient…

<p> Par exemple, le Dr Michael Ishida, de l'Université de Cambridge et co-auteur de l'article de synthèse travaille sur la manière dont certaines espèces de poissons, dont les « périsquelettes », ont un jour réussi à se siffler hors de l' eau pour marcher sur la terre. </p> <p>« Nous avons ces animaux que l'évolution a créé au cours de millions et de millions d'années, mais avec quelques lignes de code ou une nouvelle jambe imprimée en 3D, nous pouvons simuler ces millions d'années d'évolution en une seule. journée d'efforts d'ingénierie ». </p>    <h2>Les grandes questions évolutives </h2> <p>Pour lui, la robotique paléo-inspirée permettra à lui et à son équipe d'avoir un aperçu du « type de pression évolutive » qui a commencé à « forcer les poissons à développer ces différentes anatomies qui seraient utiles sur terre », explique t- il au <a rel="nofollow" href="https://www.theguardian.com/science/2024/oct/23/long-extinct-animals-resurrected-robots-evolution">Tuteur</a>. Concevoir un robot entier est tout à fait nécessaire, puisque selon le chercheur, « Analyser une seule patte ne suffit pas à comprendre réellement comment marcher un animal à quatre pattes ». </p> <p>De plus, un robot aura une valeur ajoutée certaine par rapport à une simple simulation informatique, puisque ce dernier pourra se rendre dans des environnements réels. Il est plus compliqué de simuler du sable, de la boue collante ou encore de l'eau glacée par le biais d'une simulation. </p>    <h2 class="marfeel_last_h2">Un pied dans le passé et les yeux vers le futur </h2> <p>En plus de répondre à des grandes questions sur l'évolution, (comment le vol a évolué, comment un quadrupède est devenu bipède), les scientifiques estiment que la robotique permettrait également d'affirmer d'autres parties de l'anatomie des animaux et éclairer l'Homme sur les espèces qui pourraient à nouveau évoluer… </p> <p>« Si nous comprenons comment les pressions évolutives du passé ont conduit à une série d'espèces différentes, nous pourrons peut-être avoir une idée de ce qui se passera dans le futur », conclut Michael Ishida auprès du Guardian. </p>    <p>Source : <a rel="nofollow" href="https://www.science.org/doi/10.1126/scirobotics.adn1125">Sciences </a></p>