Après la fermeture soudaine de Concord, le studio Firewalk ferme ses portes sur décision de Sony, qui doit encore digérer l’échec du titre.
Le studio Firewalk n’est plus. Ce mardi 29 octobre, Sony a annoncé dans un courrier à ses équipes rendu public la fermeture de l’un des studios à l’origine du plus gros échec de l’histoire de Playstation, Concord.
Le titre, lancé le 23 août 2024, avait arrêté ses serveurs à peine quinze jours plus tard – le 6 septembre – faute de joueurs. Concord se présentait comme un jeu multijoueurs avec différents héros possédant de leurs propres capacités, le tout, dans des arènes, avec une part importante de scénarisation. Mais les premiers chiffres de ventes et un nombre de joueurs loin d’être suffisant, avaient poussé Sony à raccroché.
A l’époque, il était alors question de repenser le jeu, laissant donc un peu d’espoir sur un retour sous la forme d’un jeu gratuit (Concord coûtait 40 euros à son lancement sur PC et PS5).
Un échec à plus de 200 millions pour Sony
Avec un budget évalué à plus de 200 millions de dollars, Concord n’a semble-t-il pas trouvé de nouvelles portes de sorties, tout comme Firewalk, dont la fermeture n’étonnera pas grand monde.
« Nous devons être stratégiques en proposant nos jeux sur de nouvelles plateformes et reconnaître quand nos jeux ne répondent pas aux attentes des joueurs », explique Hermen Hulst, patron des studios de Sony Interactive Entertainment.
« Certains aspects de Concord étaient exceptionnels », précise-t-il, « mais d’autres n’ont pas fonctionné auprès d’un nombre suffisant de joueurs, et par conséquent, nous avons fermé les serveurs du jeu. » Il confirme au passage avoir exploré plusieurs options, mais qu’aucune d’elles n’a donné lieu à une relance, si bien que Concord ne reviendra jamais de sa stase dans laquelle il avait été placé de force : « Après mûre réflexion, nous ont déterminé que la meilleure voie à suivre était de mettre définitivement fin au jeu et de fermer le studio. »
Hermen Hulst ajoute que cet échec a néanmoins permis de « tirer des leçons », notamment dans le domaine des jeux à services – ces jeux qui continuent à être mis à jour pendant plusieurs années.
Le studio, qui n’avait pas repris la parole depuis la fermeture des serveurs de Concord, a publié une lettre sur X, en raison d’avoir « pris des risques » et célébrant ses équipes.
Firewalk n’est par ailleurs pas le seul studio Sony à fermer, puisque cette décision concerne également Neon Koi, anciennement Savage Game Studios, dont l’objectif était de porter les licences Playstation sur iOS et Android – sans succès.
« Bien que le mobile reste un domaine de croissance prioritaire pour l’activité de Sony Interactive Entertainment, nous n’en sommes qu’aux tous premiers stades de nos efforts », termine Hermen Hulst.
La fermeture de Firewalk entraîne le licenciement d’environ 150 personnes.
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