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Test : Life is Strange Double Exposure, entre l’hommage et le futur de la licence

                    <p class="gk__text__p gk__text__p--initial">Indépendamment des qualités inspirées qui ont pu avoir Life is Strange 2 et True Colors, aucun n'aura véritablement réussi à répliquer le raz-de-marée qu'a été l'aventure de Max Caulfield et Chloe Price. Ce n'était donc qu'une question de temps avant que Square Enix ne se décide à revenir à l'héroïne emblématique de la licence, avec la différence de taille qu'il s'agit de Deck Nine à la manœuvre et plus Don' » Hoche la tête. Est-ce que le studio a pu faire le ménage des éléments toxiques et néo-nazis au sein de son studio et tirer des leçons salvatrices de son très moyen True Colors pour Double Exposure ?</p>

On retrouve donc Max des années après les événements de Life is Strange, et Double Exposure vous proposera assez rapidement de confirmer la conclusion qu’on lui avait donnée, offrant une variation dans l’histoire selon notre choix. Incapable d’utiliser ses pouvoirs depuis les événements d’Arcadia Bay, et après des années à sillonner les routes des États-Unis, Max pose ses valises à l’école de Caledon en tant qu’assistante en photographie. Elle y fait notamment la rencontre de Safi et Moses, ses deux nouveaux compères. Alors qu’elle pensait avoir un endroit qu’elle pourrait considérer comme son foyer, Safi est tuée et les pouvoirs de Max se réveillent à nouveau sous une autre forme.

Polar au vide

Désormais capable de voyager entre deux lignes temporelles, Max va sauter d’une dimension à l’autre avec deux objectifs : trouver le meurtrier dans la ligne où Safi s’est fait tuer, et empêcher qu’il lui arrive quoi que ce soit dans la ligne où cette dernière est vivante. Une enquête surnaturelle et une course contre-la-montre qui prend bien, mais qui atteint une étrange vitesse de croisière, donnant au jeu un rythme relativement monotone à partir de son deuxième chapitre jusqu’à sa conclusion.

Le jeu propose quelques rebondissements qui suffisent à relancer notre intérêt et nous donner envie de continuer, mais Double Exposure manque cruellement de moments forts et extrêmement marquants. On a vraiment le sentiment qu’une fois que la locomotive est lancée, elle reste sur ses rails jusqu’au générique de fin sans aucune variation dans sa vitesse. C’est très loin d’être mauvais, la structure du récit suffit à maintenir notre attention, mais l’ensemble s’avère assez inégal, à un point où même le final, censé être l’apothéose, ne connaît que peu de variations de rythme.

C’est très LiS

L’écriture des dialogues est de bonne facture, les choix de réponses offerts au joueur sont variés et les remarques en monologue intérieur de Max font mouche. La galerie de personnages secondaires reste intéressante, que ce soit notre ami Moses, la prof rebelle Gwen ou le secrétaire Vinh et bien sûr l’irrévérencieuse Safi. Le doublage est de qualité et si la mollesse de Max, qui s’explique par le traumatisme et la tristesse de ce qu’elle a vécu, peut parfois se rétrécir sur le système, l’ensemble reste qualitatif.

Ce qui va donner cette impression d’avoir une intrigue lissée lancée sur des rails réside dans plusieurs soucis. Premièrement, la mise en scène manque clairement d’inventivité. Le champ/contre-champ est roi, omniprésent au moindre dialogue et forcément, donne à Double Exposure une structure très statique. Difficile de donner un impact sur une scène primordiale quand elle utilise la même technique que lorsqu’on discute de la soupe de la semaine prochaine avec la barmaid.

Encore une nouvelle attaque que Gmail qui sert de l'intelligence artificielle
VOIR :

Scène de (double) exposition

De plus, Pont neuf se lance dans des explorations scénaristiques dont certaines ne trouvent aucune conclusion. Certains personnages sont développés sans avoir d’épilogue à proprement parler, des anomalies qui restent sans réponse et cela amènent au dernier problème de cette Double Exposure. On le répète, l’intrigue est totalement satisfaisante pour peu que l’on soit sensible à l’univers de Life is Strange et réussi à trouver un bon équilibre fragile entre les références au premier opus, mais qui n’a pas peur pour autant. de ne pas trop s’en embarrasser pour proposer quelque chose de différent.

Maintenant que cela est dit, il est important de dire qu’une fois arrivé au générique de fin, difficile de ne pas penser que ce Double Exposure n’est en réalité qu’une mise en bouche pour préparer le futur, un petit apéritif avant le plat principal. D’un côté, le jeu se suffit à lui-même et ne se termine pas sur un cliffhanger horrible, mais de l’autre, cela expliquerait le rythme scénaristique qui reste monotone, comme une introduction un peu trop longue à quelque chose de plus grand. Tout comme les éléments scénarios négligés qui pourraient bien être traités ultérieurement.

Une série de clichés

D’un point de vue technique, rien de gravissime à signaler qui ne sera pas patché dans la semaine de sortie, à savoir du clipping (surtout dans les cheveux des personnages) et des artefacts sur les décors, et une scène avec des personnages bloqués fr Pose en T. Le plus fascinant dans tout cela, c’est qu’au-delà de ces légers problèmes visuels, Deck Nine a fait un super boulot sur les transitions entre les deux mondes. Une transition instantanée très propre d’autant plus intrigante qu’à côté de cela, le studio a découpé en deux parties distinctes de l’école, séparées par une porte et un écran de chargement.

<

p class= »gk__text__p »>Le studio a également fait de gros efforts sur l’expression faciale de ses personnages par rapport à True Colors. Que ça soit un élévation de sourcil, un soupir d’exaspération, un sourire en coin ou des yeux levés au ciel, la palette d’expression est bien plus précise et rend le Character Design bien plus fin que pouvait l’être leur précédent jeu . Le fait que le jeu nous fasse visiter souvent les mêmes endroits (Caledon, la maison de Max et le bar Snapping Turtle) fait que le studio a également apporté un soin particulier à ses endroits dans lesquels on va passer beaucoup de temps.


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Jc Banza

Je suis Jc Banza Ingénieur en système d'information passionne de la technologie et blogging

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